8h30-9h00 Café d’accueil
9h00-9h30 Introduction
9h30-10h30 Conférence avec André Yves Portnoff « L’écosystème à chaleur ajoutée »
10h30-12h00 Table-ronde : des dirigeants d’entreprises locales témoignent de leur ancrage territorial
12h00-12h30 Mots de conclusion et mise en perspective
12h15-14h00 Buffet
« Une organisation ne peut vivre durablement que si elle est perçue comme créant suffisamment de valeur non seulement par le capital mais aussi par les clients actuels et potentiels, son personnel, ses fournisseurs et la société dans laquelle elle se trouve.
L’actualité démontre largement que les indicateurs classiques, essentiellement basés sur des données financières, physiques, quantitatives, pour indispensables qu’ils restent, ne renseignent que sur le passé des entreprises, pas sur leur viabilité, leur capacité de survie rentable et d’expansion à moyen terme.
Nombreux sont les exemples qui prouvent qu’il faut prendre en compte des facteurs qualitatifs pour apprécier la capacité d’une organisation à créer de la valeur et vivre. La raison, au fond, en est simple : les organisations et le milieu dans lequel elles vivent sont composés d’hommes. Les facteurs qui déterminent les décisions humaines et l’efficacité de nos actes ont donc nécessairement un impact déterminant. Ces facteurs sont nos connaissances, aptitudes mais aussi nos croyances, modèles mentaux, passions, désirs, valeurs…
L’entreprise ne peut vivre seule, elle importe de la valeur, grâce à ses interactions avec des fournisseurs et ses actionnaires, elle produit de la valeur pour ses clients et ses actionnaires. Elle entretient des échanges avec l’ensemble de son territoire, qui lui fournit infrastructures et compétences. La qualité de ces échanges dépend de la capacité de l’organisation à entretenir des relations de qualité avec toutes ces parties prenantes. C’est ce que nous avons appelé le capital relationnel, qui se construit grâce au capital d’intelligence collective. A. Y. Portnoff, in La methode « V3 », 2014