La mobilité a un impact certain sur l'employabilité, que ce soit celle des jeunes ayant fait un séjour à l'étranger ou pour celle des chômeurs. En effet, une étude de 2014, a montré que les chômeurs ayant fait un ERASMUS+ ont retrouvé plus rapidement un emploi par la suite, et l'évolution de leur carrière se fait également plus rapidement.
Quelques chiffres intéressants :
- Plus de 85 % des étudiants Erasmus+ se forment et étudient à l'étranger pour améliorer leur employabilité
- Les jeunes qui se forment ou étudient à l’étranger risquent deux fois moins de devenir chômeur longue durée
- 64 % des employeurs pensent que l'expérience internationale représente une valeur importante pour le recrutement
- Donner une couleur internationale à son parcours de formation est de plus en plus souhaité par les étudiants. Mais ce n'est pas une finalité en soit. Cette envie doit s'inscrire dans un projet réfléchi et doit donc se préparer longtemps à l'avance. Plusieurs possibilités de mobilité sont possibles.
Il y a 2 types de mobilité : une mobilité institutionnelle et une mobilité individuelle
Ce sont là les principales possibilités de mobilité, mais il en existe bien d'autres (Cf 2016-05-09-Présentation Erasmus+jeunes.pdf)
Les deux témoins présents, Benjamin et Aurélie, ont partagé leur expérience de séjour à l'étranger :
- Benjamin est parti en Irlande, dans le cadre d’Erasmus, pour sa 3e année d’études Sciences Po- Strasbourg. Dans ce cursus, la mobilité est obligatoire. « C'est bien parce que, même si on est frileux, ça nous met un coup de pied au derrière ! ». L'expérience lui a beaucoup plût. Il a découvert un système différent du système français. En France, les enseignements portent sur le contenu et le cours est axé sur la prise de connaissance des notions à étudier, très peu de travail de préparation. En Islande, il y a un plus gros travail de préparation à faire car les leçons sont discutées en cours avec l'enseignant, il faut donc avoir préparé le cours en amont en ayant lu les documents qui s'y rapportent. Benjamin rappelle que si partir reste un véritable challenge (pas facile tout le temps, moments déroutants, beaucoup de changements...), il y a de nombreux points positifs :
- Découvrir une culture différente, notamment la culture économique
- Vivre une expérience conviviale. Les étudiants ERASMUS de différents pays se côtoient durant leur séjour et partagent leurs expériences en lien avec leur pays d'origine. Cela leur permet de prendre du recul sur ce qui se passe en France (ex. le système de santé français est très bien quand on voit ce qui se passe dans d'autres pays)
- prendre conscience qu'on est capable de s'adapter.
- Aurélie, est partie étudier un semestre, à Montréal, au Québec, grâce au programme Crepuq. Ses remarques sont proches de celles de Benjamin : Beaucoup moins d'heures de cours présentiels (11h quand en France elle en avait 25), mais plus de travail personnel à fournir. Elle aussi côtoyait des étudiants d'autres pays et très peu les natifs. Elle était en colocation avec des français, ce qui a favorisé les périodes de découverte de la ville et du pays !
La mobilité est donc une expérience très positive, fortement recommandée par tous ceux qui l'ont vécue, mais qui demande une bonne préparation. Pour cela, les conseillers d'Euroguidance sont là pour vous y aider.